Annotation en discours représenté dans un corpus de conversations orales : paramètres, critères et contraintes
Résumé
Annoter un phénomène complexe tel que le discours représenté suppose une définition opérationnelle et des critères pertinents et limitatifs. De plus, l'étudie de ce phénomène sur un corpus d’interactions verbales a deux implications. D’un côté, l’annotation du discours représenté est une annotation de haut niveau (Lefebvre et al. 2013) : en plus des ressources lexicales catégorisables en groupes d’indices, il est nécessaire de prendre en compte les niveaux sémantique et pragmatique. Cela veut dire que la part d’interprétation de l’analyste joue un rôle important. De l’autre, travailler sur les interactions verbales c’est avoir accès non seulement aux ressources verbales, mais également aux non verbales, dont notamment la prosodie (Di Cristo 2013 : 36). Si la dimension interprétative peut être réduite au repérage et à la définition de formes du phénomène, on peut se demander si les ressources sonores doivent aussi faire partie de cette dimension ou si en revanche elles doivent constituer une étape ultérieure d’investigation (quel est le rôle de la prosodie dans le phénomène annoté ?) et d’évaluation (quelle est la contribution de la prosodie à l’annotation du phénomène ?).
Domaines
Linguistique
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Licence : CC BY NC ND - Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification
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