L’objectif global du symposium est de discuter de la place de l’hypnose et de son efficacité dans l’amélioration du bien-être des patients suivis pour un cancer. Ces deux points seront illustrés par un travail de réflexion sur les représentations sociales de l’hypnose en oncologie et défendus par la présentation de trois études interventionnelles. L’hypnose médicale semble être un outil efficace pour limiter les effets secondaires du cancer et ses traitements. Cependant, cette technique reste sujette à interrogations voire réticence chez les patients et Michaux (2005) explique que les représentations sociales vis-à-vis de cette technique jouent un rôle central dans la détermination des attitudes envers elle. Depuis une dizaine d’année, des changements dans les connaissances et attitudes vis-à-vis des médecines complémentaires et alternatives s’opèrent (Quresi et al., 2018). Ainsi, s’il est admis que nos connaissances et représentations ont une influence sur nos attitudes, nous pouvons penser que les croyances sur l’hypnose influenceront les choix de se tourner vers elle. C’est dans cette réflexion que s’inscrit le symposium. Nous discuterons les connaissances et attitudes des patients vis-à-vis de l’hypnose, tout en démontrant sont intérêt et efficacité dans le parcours de soin en oncologie. A ce jour, de nombreuses recherches ont vu le jour et la place de l’hypnose en oncologie ne semble plus controversée. Nous pouvons supposer que l’hypnose se rattache davantage à une image médicale qu’à une image mystique. Dans un premier temps, le symposium tentera d’apporter un meilleur aperçu des représentations de l’hypnose, permettant de sensibiliser et d’adapter le discours, déconstruisant les mythes, afin de promouvoir l’adhésion des patients. Ensuite, la place de l’hypnose sera défendue par trois recherches interventionnelles démontrant son efficacité dans 1) la capacité à réguler les émotions en période de rémission ; 2) la gestion des symptômes phares du cancer au regard d’autres interventions psycho-corporelles ; 3) une population onco-pédiatrique