The construction of identity in a heterogeneity of learning contexts, starts from others, starts from oneself.
La construction identitaire dans une hétérogénéité de contextes d'apprentissage, part d'autrui, part de soi
Résumé
Digital technologies have experienced a considerable boom since the end of the 20th century, bringing in their wake the transformation of trades. Our research studies the introduction of digital technology into the craft of cabinetmaking and the way in which these new tools, by transforming the practices of the craft, generate a (re)construction of professional identities. How do craftsmen manage on the one hand to accept this evolution of society and to build themselves and on the other hand to transmit a trade which sometimes escapes them?
This quest for identity is not without questioning the praxeologies taught. We rely on the theory of relationships to knowledge developed in the anthropological theory of didactics (Chevallard) in order to update the nature of personal and institutional relationships to the digital (and their dynamics) in a training with manual origins seen as a support or an obstacle in the profession and training. Like Sartre, the question is to know how the apprentice cabinetmaker will manage to forge a professional identity with the training actors who are themselves struggling to recognise themselves in their profession. Will the interaction between trainers and trainees allow for an evolution of the profession?
Les technologies numériques ont connu un essor considérable depuis la fin du XX e siècle, entraînant dans leur sillage, la transformation des métiers manuels. Notre recherche étudie l'introduction du numérique dans le métier d'ébéniste et la manière dont ces nouveaux outils en transformant les pratiques du métier, génèrent une (re) construction des identités professionnelles. Comment les artisans parviennent ils d'une part à accepter cette évolution de la société et à se construire et d'autre part à transmettre un métier qui parfois leur échappe ? Cette quête d'identité n'est pas sans questionner les praxéologies enseignées. Nous nous appuyons sur la théorie des rapports au savoir développée en théorie anthropologique du didactique (Chevallard) afin de mettre à jour la nature des rapports personnels et institutionnels au numérique dans une formation aux origines manuelles vue comme un appui ou un obstacle dans le métier et la formation. À l'instar de Sartre, la question est de savoir comment l'apprenti ébéniste parviendra à se forger une identité de métier auprès des acteurs de la formation qui peinent eux-mêmes à se reconnaître dans leur profession. L'interaction entre formateurs et formés permettra-t-elle d'envisager une évolution du métier ?
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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