Regulating wild boar on wasteland and agricultural land in the peri-urban area, the impossible governance of hunting, a case study in Roussillon
Réguler le sanglier sur les friches et le foncier agricoles dans l’espace périurbain, l’impossible gouvernance cynégétique, une étude de cas en Roussillon
Résumé
This paper considers the relations between cities and countrysides by focusing on the managing of the evolution of agricultural
wasteland through hunting in municipalities located on the fringes of urban agglomerations. This practice of rural origin is used to regulate
wild boar populations, the growth and wandering of which near suburban housing estates causes damage to agricultural plots. The
practice of hunting as a regulatory is confronted with the spatial and social compartmentalization of peri-urban territories. From a case
study located in the low plain of Roussillon, the analysis shows that the forms and dynamics of peri-urban areas lead to the formation of a
lowly operational hunting territory because the strategies of local stakeholders dissociate the main parameters of local space management
and take little account of agricultural and food issues.
Cette contribution envisage les relations villes-campagnes en se focalisant sur la manière de gérer l’évolution des friches
agricoles par la pratique cynégétique au sein de communes situées aux marges des agglomérations urbaines. Cette pratique d’origine
rurale est instrumentalisée pour réguler les populations de sangliers dont la croissance et la divagation à proximité des lotissements
pavillonnaires provoquent des dégâts sur les parcelles agricoles, des nuisances et des risques pour la population. La pratique cynégétique
comme outil de régulation se heurte au cloisonnement spatial et social des territoires périurbains. À partir d’une étude de
cas située dans la basse plaine du Roussillon, l’analyse montre que les formes et les dynamiques de l’espace périurbain conduisent
à la formation d’un territoire cynégétique faiblement opérationnel car les stratégies des acteurs locaux dissocient les paramètres
principaux de gestion de l’espace local et prennent faiblement en compte les enjeux agricole et alimentaire.