La RSO au sein des collectivités territoriales de la Région du Grand-Est: une réponse aux crises climatiques et sociétales?
Résumé
La RSO (Responsabilité Sociétale des Organisations) est de plus en plus utilisée, notamment avec la norme ISO 26 000, qui la définit comme : « les impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement se traduisant par un comportement éthique et transparent » (ISO-DIS 26 000, 08 octobre 2009). De nombreuses recherches ont porté sur la RSE et la performance globale (Mousli, 2010) dans les entreprises et des outils de gestion tels que le Sustainable Balanced Scorecard (Figge et al., 2002 ; Bieker, 2002), ont été mis en avant dans la littérature. Certains outils du management public territorial sont au service du développement durable, notamment le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), le rapport de développement durable, l’Agenda 2030 (remplaçant l’Agenda 21). Il convient alors de se poser la question de la réelle prise en compte du développement durable dans la gestion même des collectivités territoriales du Grand-Est. Pour se faire, une étude de cas multiples a été menée au sein de la Région Grand-Est à l’aide d’entretiens semi-directifs qui ont permis de récolter les avis d’acteurs majeurs, tels que des directeurs de services et des chargés de mission du développement durable. Les résultats provisoires ont pu mettre en avant la pluralité des méthodes et outils utilisés dans les collectivités du Grand-Est, dépendant de nombreux facteurs tels que l’organigramme, l’historique, le politique, les agents, la communication.