Robert Loï encode à travers la pratique photographique numérique le quadrillage des espaces, l'occupation et le découpage du temps, la gestion des déplacements, la surveillance de tous les moments, les règlements tatillons, la panoptique, le surinvestissement des corps, la désorientation originelle. Il s'agit de dispositifs disciplinaires, de normalisation plutôt que de répression-même si celleci n'est jamais très éloignée-. Il s'agit de montrer l'intrication du pouvoir avec un savoir technique spécifique : « prescriptions de manoeuvres », « imposition d'exercices », « objectivation », « fonctionnalité », « calculabilité », « surveillance », « observations », mesures comparatives qui ont toutes une norme, un code pour référence.