Un suivi par des méthodes électrochimiques non destructives d’armatures métalliques en acier au carbone et en aciers inoxydables est mené en parallèle depuis 10 ans pour deux types d’exposition : d’une part, des conditions accélérées avec une addition de chlorures au gâchage et avec une exposition en enceinte climatique pour les prismes ; et d’autre part, des conditions naturelles dans le port de La Rochelle pour les poutrelles. Le potentiel libre des armatures se situent pour les 2 expositions à des valeurs similaires : ≈ -500 mV/ECS pour l’acier et ≈ -50 mV/ECS pour le 1.4362. La densité de courant de corrosion est très élevée pour les prismes en acier standard, ce qui est due à la forte corrosion initiée par les ions chlorures. Par contre, dans les deux cas, la densité de corrosion de l’inox 1.4362 est très faible après 10 ans soit 0,001 µA/cm2 pour les prismes et 0,2 µA/cm2 pour les poutrelles, ce qui traduit l’absence de corrosion.