propagation du virus au sein d'une population indépendamment des stratégies de dépistages. Cependant, les protocoles utilisés ne permettent pas de quantifier le contenu viral des eaux lorsque celui-ci va décroitre. Le laboratoire DHPI en collaboration avec l'équipe RePSeM de l'IPHC ont élaboré une nouvelle méthode de concentration et de quantification de SARS-CoV-2 dans les eaux usées. Cette méthode peu couteuse permet déjà de concentrer 40 fois le virus (de 9,3.10 2 à 3,8.10 4 d'ARN extrait en moyenne en fonction des échantillons) par rapport à la technique d'extraction classique. L'optimisation de ce protocole est encore en évolution dans le but d'obtenir un meilleur rendement (concentration de 100 fois). Les rendements varient beaucoup en fonction des stations d'épuration et des prélèvements. Une analyse plus approfondie de la composition des eaux est prévue afin de mieux comprendre les différences de taux de récupération de virus potentiellement impactés par la composition des eaux usées.