Antiquités grecques de l’Institut d’art et d’archéologie (AGIAs). Dons en faveur de la chaire d’archéologie de l’Université de Paris
Résumé
The Institut d'art et d'archéologie of Paris has a fine collection of Greek antiquities assembled at the Sorbonne in the late nineteenth and early twentieth centuries. Such collections of Greek antiquities existed at the time in several French and European universities, with which the University of Paris aspired to rival. At least since 1968, the collection has been neglected, with most of the items stored in a cupboard among old books, until a research programme was launched to study and promote it (agias.huma-num.fr). Today, the collection contains almost three hundred items: vases and fragments of ceramics, terracotta figurines, architectural elements, marble heads, an unpublished inscription, and so on. While part of the collection is the result of items from the Musée du Louvre being placed on deposit by the French state, the bulk of it - contrary to generally accepted ideas - comes from donations made to the Faculté des Lettres of the Université de Paris. The collection includes donations from individuals (Gaudin, Fougères, Homolle), institutions (École française d'Athènes, Musée du Louvre) and a foreign state, in this case a substantial donation from the Kingdom of Greece in 1919 "to serve as documentation for the teaching of Hellenic archaeology at the Sorbonne".
L’Institut d’art et d’archéologie de Paris dispose d’une belle collection d’antiquités grecques constituée en Sorbonne à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. De telles collections d’antiquités grecques existaient alors dans plusieurs universités françaises et européennes, avec lesquelles l’Université de Paris ambitionnait de rivaliser. Depuis 1968 au moins, cette collection a été délaissée, la plupart des pièces étant remisées pêle-mêle dans un placard au milieu d’ouvrages anciens avant qu’un programme de recherche ne s’attache à son étude et à sa valorisation (agias.huma-num.fr). La collection compte aujourd’hui près de trois cents pièces : vases et fragments de céramique, figurines en terre cuite, éléments d’architecture, têtes en marbre, inscription inédite, etc. Si une partie de la collection résulte de la mise en dépôt par l’État de pièces du musée du Louvre, l’essentiel de celle-ci repose toutefois – contrairement aux idées reçues – sur de multiples dons faits à la Faculté des lettres de l’Université de Paris. On y compte des dons de particuliers (Gaudin, Fougères, Homolle), mais aussi d’institutions (École française d’Athènes, musée du Louvre) et d’un État étranger, en l’occurrence le don conséquent du Royaume de Grèce en 1919 destiné « à servir de documentation pour l’enseignement de l’archéologie hellénique à la Sorbonne ».
