Searching Pre-Columbian settlements in the highlands of Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe): preliminary results
Investigación de las ocupaciones Pre-Columbianas en las alturas de Capesterre-Belle-Eau (Guadalupe): resultados preliminares
Recherche des occupations précolombiennes dans les hauteurs de Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) : résultats préliminaires
Résumé
Checking out the archaeological map of Guadeloupe is enough to assess the unequal geographical distribution of identified Pre-Columbian sites : their density decrease rapidly from the coast towards inland and disappear almost completely from 2 kilometers away the shoreline and 150 meters above sea level. It is legitimate to ask whether this distribution reflects the reality of Pre-Columbian settlements. It could be more likely the result of a survey bias in the knowledge of the inland sites whose the apparent lack could be explained by the difficulties of the archaeological surveying in this heavily wooded region and by the scarcity of civil works in these currently unoccupied areas. We have begun to explore an area of a few square kilometers between 250 and 450 meters above sea level in the highlands of the municipality of Capesterre-Belle-Eau. This area was chosen because of extensive banana fields frequently plowed involving a good visibility of the soil, but also by pieces of evidence of Pre-Columbian presence reported by archaeologists in year 1998. Initial results of our work indicate that these highlands are rather densely occupied. We have found several Neo-Indian settlements and one Meso-Indian campsite dated around 1350 BC. In addition we observe a widespread and scattered but dense presence of lithic artifacts (flakes of volcanic rocks, tools and axes blades) who remains still unexplained and could indicate places of food gardens or lithic working made from volcanic raw material which can be collected in one of the nearby valleys.
El registro de salida el mapa arqueológico de Guadalupe es suficiente para evaluar la distribución geográfica desigual de los sitios precolombinos identificados: la disminución de la densidad rápidamente de la costa hacia el interior y desaparecer casi por completo de 2 kilometros de distancia de la costa y 150 metros sobre el nivel del mar. Es legítimo preguntarse si esta distribución refleja la realidad de los asentamientos precolombinos. Podría ser más probable el resultado de un sesgo de encuesta en el conocimiento de los sitios del interior cuyas la aparente falta podría explicarse por las dificultades de la topografía arqueológica en esta región boscosa y por la escasez de obras civiles en estas áreas actualmente ocupadas. Hemos comenzado a explorar un área de pocos kilómetros cuadrados entre 250 y 450 metros sobre el nivel del mar en las tierras altas del municipio de Capesterre-Belle-Eau. Esta zona fue escogida debido a los campos de plátanos cultivados involucrandos una buena visibilidad de la tierra, sino también por elementos de prueba de la presencia precolombina reportado por los arqueólogos en el año 1998. Los resultados iniciales de nuestro trabajo indican que estas tierras altas están más densamente ocupadas. Hemos encontrado varios asentamientos neo-indio y un campamento Meso-indio fechada alrededor del año 1350 antes de Cristo. Además se observa una presencia generalizada y dispersas pero densa de artefactos líticos (brillo afilado de rocas volcánicas, las herramientas y los ejes de cuchillas) que permanece todavía inexplicada y podría indicar lugares de culturas o de trabajo líticos elaborados desde materia prima volcánica que se pueden recoger en uno de los valles cercanos.
Il suffit de consulter la carte archéologique de la Guadeloupe pour constater l'inégale répartition géographique des sites précolombiens répertoriés : leur densité est très forte sur le littoral et décroît rapidement vers l'intérieur des terres jusqu'à disparaître presque totalement à partir de 2 km de distance à la côte et 150 m d'altitude. Il est légitime de se demander si cette répartition reflète la réalité des implantations précolombiennes. Elle peut résulter en partie d'un biais dans la connaissance des sites de l'intérieur des terres dont le déficit apparent pourrait s'expliquer par les difficultés de prospection dans un milieu le plus souvent très fortement boisé et par la rareté des travaux d'aménagement dans ces zones actuellement peu occupées. Une zone de quelques kilomètres carrés située entre 250 et 450 m d'altitude dans les hauteurs de la commune de Capesterre-Belle-Eau a été explorée. Ce secteur a été choisi en raison de la présence de bananeraies, impliquant des labours assez fréquents favorisant une bonne visibilité du sol, mais aussi de l'existence de quelques indices de présence humaine signalés dès 1998. Les premiers résultats indiquent que ces régions d'altitude sont assez densément occupées. Plusieurs implantations néoindiennes ainsi qu'un campement mésoindien daté autour de 1350 avant J.-C. y ont été retrouvés. En outre, il a été constaté la présence généralisée de mobilier lithique dispersé sur de grandes surfaces dont des éclats de débitage de roches volcaniques, des outils, des ébauches et des lames de haches. La nature de ces épandages est encore mal interprétée. Ils pourraient correspondre à un débitage relevant d’activités agricole ou à la mise en forme d'outils lithiques à partir d'une matière première volcanique qui pourrait être récoltée dans l'une des vallées du secteur.
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Stouvenot & Casagrande 2023. Hauteurs Capesterre Guadeloupe - AIAC 2015.pdf (2.25 Mo)
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