À l’ère des réseaux sociaux où les relations privées s’amorcent ou se poursuivent à distance et se dématérialisent, cartes, bouquets et baisers virtuels remplacent les gages d’affection traditionnels qui jusque-là avaient permis de concrétiser la relation à l’être aimé. Inspiré par ces changements et s’intéressant de près aux témoins du sentiment et du discours amoureux à travers les siècles et dans toute leur diversité, ce projet de recherche se décline en deux axes d’études principaux : - Le premier axe concerne la mise en valeur de fonds patrimoniaux de l’océan Indien (archives de presses, fonds muséographiques, archives familiales…), qu’ils se rapportent à des groupes, à des familles ou à des individus anonymes ou connus, à des artistes, à des écrivains, à des personnalités de premier ou de second plan des sociétés indianocéaniques. - Le deuxième axe, fruit d’un partenariat avec l’École Supérieure d’Art de La Réunion et son laboratoire APILab, articule la réflexion sur les gages d’amour à la question du paysage.