Balloon pulmonary angioplasty for chronic thromboembolic pulmonary hypertension: Evaluation of haemodynamic effects, complication rates and radiation exposure over time
Résumé
Background. — In patients undergoing balloon pulmonary angioplasty (BPA) for inoperable chronic thromboembolic pulmonary hypertension (CTEPH), single-centre series from expert centres have recognized a learning curve for the magnitude of haemodynamic benefits.
Objective. — To report our 7-year experience with BPA, focusing on haemodynamic effects, complication rates and radiation exposure over time.
Methods. — Patients with CTEPH who were treated with BPA between May 2013 and February2020 were analysed during the ‘initial period’ versus the ‘recent period’ (split date: March2017).
Results. — Among 192 patients who underwent at least one BPA procedure, 156 were included in the safety/radiation analysis and 119 were included in the efficacy analysis. During the‘recent period’ versus the ‘initial period’, the median [interquartile range] number of proce-dures per patient was higher (4.5 [4.0—6.0] vs. 4.0 [3.0—4.0]; P = 0.03), as was the number ofdilated vessels per procedure (4.0 [3.5—5.0] vs. 3.5 [3.0—4.0]; P = 0.002). Changes in haemody-namic parameters were also greater (mean pulmonary artery pressure: −22% [−31% to −14%]vs. −37% [−44% to −29%]; P = 0.001; pulmonary vascular resistance: −38% [−51% to −8%] vs.−53% [−69% to −33%]; P = 0.002); complication rates were similar (5.7% vs. 9.3% of procedures;P = 0.38); and radiation exposure was lower (effective dose per patient: 43.9 [31.6—66.5] vs.67.8 [47.9—101.9] mSv; P < 0.001).
Conclusion. — Our analysis is consistent with a learning curve for the magnitude of haemodynamic improvements. The complication rate was low and did not change over time, but radiationexposure decreased.
Contexte. — Le traitement par angioplastie pulmonaire a montré son efficacité chez les patients atteints d’hypertension pulmonaire thromboembolique chronique dans plusieurs études observationnelles monocentriques, avec néanmoins un effet « courbe d’apprentissage » sur les résultats.
Objectif. —L’objectif est de rapporter notre expérience des 7 dernières années sur l’angioplastie pulmonaire, en termes d’efficacité hémodynamique et de sécurité.Méthodes. —Les patients traités dans notre centre par angioplastie pulmonaire entre mai2013 et février 2020 ont été inclus dans l’analyse. La cohorte a été séparée en 2 sous-groupes(« période initiale » vs « période récente »).
Résultats. — Parmi les 192 patients qui ont bénéficié d’au moins une séance d’angioplastie pulmonaire, 156 patients avaient des données disponibles concernant la sécurité et l’irradiation, et119 patients avaient une évaluation complète et étaient ainsi inclus dans l’analyse d’efficacité.En comparaison de la « période initiale », nous avons mis en évidence sur la « période récente »les constatations suivantes : un nombre de procédure par patient et un nombre de vaisseaux dilatés par procédure plus important (4,6 ± 1,9 vs 3,8 ± 1,3 ; p = 0,02 et 4,1 ± 1,0 vs 3,5 ± 1,1 ;p = 0,002, respectivement) ; une meilleure efficacité hémodynamique (variation de résistances vasculaires pulmonaires : 4,4 ± 3,4 vs 2,9 ± 3,4 UW ; p = 0,04) ; un taux de complications similaire (6 % vs 9 % des procédures ; p = 0,38) ; et un taux d’irradiation plus faible (Air Kerma par patient : 2991 ± 2019 vs 3958 ± 2686 mGy ; p = 0,02).
Conclusion. — Notre étude confirme la présence d’une courbe d’apprentissage sur l’impact hémodynamique de l’angioplastie pulmonaire. Le taux de complication n’a pas évolué au coursdu temps mais le taux d’irradiation a diminué.
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