L’architecture des écoles nationales professionnelles dans l’entre-deux-guerres : le pragmatisme d’une politique centralisée - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Histoire de l’éducation Année : 2017

The architecture of the Écoles Nationales Professionnelles in the interwar years: the pragmatism of a centralised policy

L’architecture des écoles nationales professionnelles dans l’entre-deux-guerres : le pragmatisme d’une politique centralisée

Résumé

During the interwar years, the Ecoles Nationales Professionnelles (ENP) developed rapidly as a result of the ambitious 1925 technical education plan to increase the number of schools and modernise them. The ENPs were not entirely new creations but rather the result of the “nationalisation” of pre-existing institutions; a similar pragmatism and economic arguments prevailed when it came to refurbishing the premises, as the appropriation of existing buildings was preferred to building new ones. In the interests of rationalisation, the centralised policies implemented by the secretary for technical education first assigned responsibility for the construction process to a consultant architect who played a pivotal role. But with the measures which the new ministère de l’Éducation Nationale implemented after 1932 to homogenise construction procedures, the design of technical schools fell back into the overall framework for other school buildings.
L’essor que connaissent les écoles nationales professionnelles (ENP) au cours de l’entre-deux-guerres résulte de l’ambitieux plan de développement de l’enseignement technique voté en 1925 pour accroître le nombre des écoles et les moderniser. Si les nouvelles ENP résultent plus souvent de la « nationalisation » d’un établissement préexistant que de créations proprement dites, un pragmatisme comparable et une logique d’économie prévalent également pour les travaux touchant leurs locaux, l’appropriation de bâtiments existants étant souvent préférée à la construction neuve. Par souci de rationalisation, la politique centralisatrice que mène la direction de l’enseignement technique conduit tout d’abord celle-ci à confier la responsabilité du processus de construction à un architecte-conseil doté d’un rôle pivot. Mais les mesures prises par le nouveau ministère de l’Éducation nationale après 1932 en vue d’unifier les procédures de construction tendent plus largement à réinscrire la conception des écoles professionnelles dans le cadre général des autres édifices scolaires.

Dates et versions

hal-04298542 , version 1 (21-11-2023)

Identifiants

Citer

Guy Lambert. L’architecture des écoles nationales professionnelles dans l’entre-deux-guerres : le pragmatisme d’une politique centralisée. Histoire de l’éducation , 2017, 147, pp.147-176. ⟨10.4000/histoire-education.3311⟩. ⟨hal-04298542⟩
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