Revendiquer les mains invisibles : les voix et les porte-paroles des ouvriers de costume à l’Opéra et à la cour
Résumé
Le costume de scène appartient à des choses les plus visibles et frappant sur la scène, et pourtant, les mains qui le font sont presque invisibles. Cette affirmation est, malheureusement, toujours vraie aujourd’hui, et l’était encore plus au dix-huitième siècle. Le nombre important des ouvriers de costume – les tailleurs, les couturières, les brodeurs et brodeuses, les faiseuses de mode – qui ont été employé à l’Académie royale de musique et à la cour, travaillèrent souvent des longues heures, dans les conditions difficiles, mal payé et souvent avec des mois et années de retard. Pourtant, la réalité de leur travail est peu connue, parce que ces gens n’eurent pas la voix très haute, étant en bas de la hiérarchie institutionnele. Par contre, ils habillèrent les interprètes, qui ont gagné de plus en plus des voix importantes, et pour lesquels le costume devint un outil important dans la propre représentation sur la scène. Une complicité entre les interprètes et leurs tailleurs (et autres métiers autours de costume) se créa, et résulta dans un possible outil de prononcer les propres exigences de ces derniers.
Cette communication présentera des rares cas ou on peut retrouver les revendications des ouvriers de costume, via des mémoires et lettres destiné à l’administration, ou via des histories anecdotique rapporté par les journaux. Au même temps, je veux rendre visible leurs conditions de travail, leur omniprésence et importance, et les enjeux du genre, qui est caché un peu entre les lignes de ces (et d’autres) documents.