Œuvrer ou désoeuvrer
Résumé
La crise épidémique planétaire de la Covid 19, nous laisse penser que nous pourrions
assister à une décélération de la production. L’écosystème de l’art pourrait être un bon
révélateur et vecteur de cette décélération. Pourtant dans un mouvement de reprise
économique, les foires, biennales reprennent de plus bel.
Tournons-nous vers les artistes eux-mêmes, aujourd’hui face à ce paradoxe, celui d’être
conscient de l’urgence climatique et celui de produire des oeuvres.
Est-il encore possible pour des artistes de continuer de produire des oeuvres, quitte à participer
à la pollution de la planète ?
Après la recherche de la beauté, de l’originalité, est-ce que l’éthique et la responsabilité ne
seraient-ils pas les maitres mots pour les artistes du monde entier ?
Nous étudierons l’approche d’artistes plasticiens responsables comme Sarah Sze,
Yann Toma, Ólafur Elíasson ou encore Frans Krajcberg.
Nous étayerons notre analyse par les notions d’enveloppement (Bruno Latour) d’accélération
et de résonance (Hartmut Rosa), du Tout-Monde (Édouard Glissant) et nous les
agrémenterons même de myrtilles (Thoreau).
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
Licence : Copyright (Tous droits réservés)
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