Comment se fier à la parole criminelle ? Les récits troubles des narratueurs chez Ellroy, Banville et Ellis
Résumé
Les trois œuvres policières du corpus donnent la parole à des narratueurs (Lacoste 2010) et de laissent ces narrateurs monstrueux relater l'étendue de leurs crimes. Ces trois personnages sont Patrick Bateman, narrateur d'American Psycho de Bret Easton Ellis, Frédérick Montgomery qui se confesse dans le Livre des Aveux de John Banville et Martin Plunkett qui raconte ses pérégrinations dans Un Tueur sur la route de James Ellroy. Ces trois œuvres, dans la mesure où elles sont des fictions de genre, policier ou judiciaire, peuvent-elles plus légitimement libérer la parole criminelle ? L'impact moral est-il plus acceptable que dans le cas des fictions historiques auxquelles s'intéresse Lacoste ?
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)