"Le cadavre est à terre et l'idée est debout": le souffle communard sur la scène contemporaine
Résumé
Le cadavre est à terre et l'idée est debout 1 » : le souffle communard sur la scène contemporaine Si le vers de Victor Hugo ne fut pas écrit pour la Commune, il lui sert d'emblème depuis plus d'un siècle et illustre parfaitement la persistance des idéaux communards, en dépit de l'écrasement de 1871. Pour autant, la perception de cette période historique continue de diviser la société : les soixante-douze jours de la Commune sont a priori sujets à un traitement manichéen, entre mythification et rejet profond, comme si les deux camps alors en présence-Communards et Versaillaisirriguaient encore notre époque. En d'autres termes, il serait difficile, voire impossible d'évoquer la Commune en dehors de ces deux parti-pris strictement définis. Cependant, un examen des spectacles joués ces dernières années invite à une lecture plus nuancée.
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