Les programmes mis en oeuvre ici visent à soulever certains détails des signaux que nous utilisons au quotidien. La qualité des signaux que nous recevons via nos terminaux résultent d'un choix a priori par des experts compétents en la matière, mais dont l'utilisation est trop souvent relayée à des utilisateurs pressés par la simplicité et l'efficacité. Que ces préoccupations soient légitimes n'empêche pas, qui plus est dans une formation universitaire de s'intéresser au codage de l'information et d'en analyser les mécanismes et les limites. Les sons ont cette qualité de faire appel à nos sens, et nos perceptions de soulever la question de la qualité d'un signal. Parmi les outils à disposition, les logiciels libres permettent de faire des choix de compression audio (https://lame.sourceforge.io/index.php), et de constituer des éléments de décision et d'analyse quantitative (https://www.scilab.org/). La question de la compression est très souvent relayée à l'arrière plan bien que centrale dans nos usages, d'où l'intérêt de sensibiliser et former les étudiants à ces questions auxquelles ils sont implicitement confrontés, que ce soit dans leur vie personnelle, leur vie d'étudiant et leur vie professionnelle. Les signaux en question sont compressés pour des raisons historiques de limites de mémoire et de débit. S'intéresser au format MP3 (https://en.wikipedia.org/wiki/MP3), c'est s'intéresser aussi à l'histoire logicielle, celle des formats de fichiers et des motivations de diffusion (https://museumofportablesound.com/mp325-timeline/). Bien que de nombreuses limites matérielles aient été dépassées, le compromis compression/qualité demeure une préoccupation majeure pour les hébergeurs et diffuseurs de contenus. Les vertus d'un codage et d'une compression optimale constituent donc un sujet majeur pour la formation au choix de compromis techniques, économiques, mais aussi éthique au sens de l'amélioration continue de l'utilisation des ressources à disposition.