Political chronicle of Mauritania ( 2008) No, my President! Yes, my General! A look back at the experience and downfall of President Sidi Ould Cheikh Abdallahi - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue L'Année du Maghreb Année : 2009

Political chronicle of Mauritania ( 2008) No, my President! Yes, my General! A look back at the experience and downfall of President Sidi Ould Cheikh Abdallahi

Non, mon Président ! Oui, mon général ! Retour sur l’expérience et la chute du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi

Alain Antil
  • Fonction : Auteur
Céline Lesourd

Résumé

The "deposed president" versus the "sacked general": 2008 can unfortunately be summed up in this tragi-comedy. It's a case of democracy stuttering and of certain senior officers who can't give up power and their life of sybarites. They take back what they have given. What interest did General Mohamed Ould Abdel Aziz have in dismissing a man he had gone to find in his emollient life of honest retirement and whom he had helped to get elected president? Taking back power from a man, elected president, who ends up believing himself to be president and who is seeking a little autonomy, sometimes clumsily, is also - and this has not been emphasised enough - a personal failure on the part of General Mohamed Ould Abdel Aziz. Sidi Ould Cheikh Abdallahi acted as Head of State for a year and a half. During his mandate, the President, chosen by the military and elected by the people, ensured the continuity of a mode of governance established by his predecessors. He has also timidly distanced himself from them by playing the political rallying card and opening up sensitive issues, such as refugees. A few - strategic? - which, it seems, led to his downfall.
Le « président déchu » contre « le général limogé », l’année 2008 peut être malheureusement résumée à cette tragi-comédie. C’est la démocratie qui bégaie et certains officiers supérieurs qui ne peuvent se désaccoutumer du pouvoir et de leur vie de sybarites. Ils reprennent ce qu’ils avaient donné. Quel intérêt a eu le général Mohamed Ould Abdel Aziz à démettre un homme qu’il était allé chercher dans son émolliente vie d’honnête retraité et qu’il avait contribué à faire élire président ? Reprendre le pouvoir à un homme, élu président, qui finit par se croire président et qui cherche un peu d’autonomie, parfois maladroitement, est aussi, cela n’a pas été assez souligné, un échec personnel du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Sidi Ould Cheikh Abdallahi a fait figure de chef de l’État pendant un an et demi. Durant son mandat, le Président, choisi par les militaires et élu par le peuple, a assuré la continuité d’un mode de gouvernance instauré par ses prédécesseurs. Il s’en est également démarqué, timidement, en jouant la carte du rassemblement politique et en ouvrant des dossiers sensibles, comme celui des réfugiés. Quelques entorses – stratégiques ? – qui, semble-t-il, ont entraîné sa chute.

Domaines

Histoire

Dates et versions

hal-04220199 , version 1 (27-09-2023)

Identifiants

Citer

Alain Antil, Céline Lesourd. Political chronicle of Mauritania ( 2008) No, my President! Yes, my General! A look back at the experience and downfall of President Sidi Ould Cheikh Abdallahi. L'Année du Maghreb, 2009, V, pp.365-383. ⟨10.4000/anneemaghreb.620⟩. ⟨hal-04220199⟩
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