Le poids du paramètre sous-générique sur l’unité phrase joue un rôle important dans le changement linguistique. Le roman de chevalerie de la Renaissance, fortement marqué par son origine médiévale, connaît en particulier une évolution au plan syntaxique entre 1530 et 1550. Il maintient les habitudes de la conduite ancienne de la phrase et se rend perméable aux modes d’agencement nouveaux des énoncés. Le constat d’une telle mixité dans les séquences narratives amène à retarder la fin du moyen francais pour le genre romanesque.