Dés les années 70, l’approche positive des économistes s’est inscrite dans une posture poppérienne radicale où l’irréalisme des hypothèses est quasiment revendiqué dans la continuité de Friedman. 20 ans plus tard, les années 90 marquent l’apogée de la revendication de l’économie à traiter de l’ensemble du champ social tout en assumant une approche normative. A cet impérialisme revendiqué (Lazear, notamment), s’ajoute une posture « scientifique » qui place explicitement la science économique au sommet des sciences sociales, compte tenu d’une rigueur méthodologique dont serait dépourvues les autres disciplines. Le début des années 2000 voit s’accentuer une contradiction dans le champ économique à travers une autonomisation de l’économétrie par rapport à l’économie mathématique. Un nouveau pas est alors franchi via l’usage de l’approche expérimentale qui teste des dispositifs publics en mobilisant une méthode inspirée des sciences dures avec groupes test et témoin. Cette méthode est supposée relativement neutre et « a-théorique ». Ce résumé, dessine les perspectives économiques les plus radicales que le chapitre entant discuter.