Le diagnostic archéologique mené à l’angle de la rampe Saint-Maurice, a permis d’observer les marnes argileuses stampiennes affleurant directement sous des niveaux modernes, voire contemporains, liés à l’installation de la caserne d’Aurelle au milieu du XIXe siècle. Le seul vestige antérieur conservé est un tronçon du rempart du XVIIe siècle. Cet ouvrage, qui venait prendre appui au nord sur le fort Saint-Nicolas, possèdent des fondations creusées dans les argiles stampiennes. Elles construites avec des blocs et moellons de calcaire dur, tout juste retouchés, et noyés dans un mortier de chaux sableux et peu résistant. Le tracé du rempart se prolonge en direction du sud-est. Son extension vers le nord-ouest n’est peut-être pas conservée.