Aperçu du parcellaire médiéval et moderne : Bouche[s]-du-Rhône, Salon-de-Provence, Place Morgan : rapport de diagnostic
Résumé
L’expertise a confirmé l’existence d’un paysage ouvert et humide, par endroit palustre depuis le Moyen Âge. Une gestion du territoire est cependant perceptible à partir de la seconde moitié du XIIIe et le XIVe s. avec des murs de délimitations parcellaires, des apports de matériaux (galets, cailloux) visant à stabiliser les surfaces de circulations ; antérieurement des tentatives de drainages sont réalisées par l’intermédiaire de tranchées qui n’ont pu être datées car trop profondes. À partir de la fin du XVe- début du XVIe s., des chemins aménagés bordent le site au nord (ancienne route d’Arles) et à l’est, deux puits proches l’un de l’autre sont localisés non loin du fossé Saint-Roch. Durant la période moderne, un nouveau découpage parcellaire est défini sur la Place Morgan, au nord de celle-ci a été découvert un édifice massif pouvant correspondre à un bâtiment agricole en lien avec le marché à bestiaux. Enfin, la zone attenant à l’actuel cimetière ne nous a pas livré d’indices attestant de la présence de l’hôpital Saint-Roch ou de son cimetière.