The migration intention of public health professionals in Morocco: Results of a survey
L'intention migratoire des professionnels de la santé publique au Maroc : Résultats d'une enquête
Résumé
The Covid- 19 health crisis that hit the world in 2020 revealed the fragility of the national health system and
particularly highlighted the shortage of medical and healthcare care staff. The crisis has also emphasized an
emerging reality, which is the migration of health professionals, particularly to Europe, fueled by a pull policy
intended to recruit more doctors and other health professionals to meet the needs of host countries in this area.
The purpose of this article is to examine the phenomenon of the brain drain of health professionals in the public
sector in Morocco by adopting hypothetical-deductive approach and conducting a survey on health professionals
(doctors, nurses and paramedical staff (other than nurses) working in one of the main hospital structures in
Morocco, notably the 20 August 1953 Hospital that belongs to the University Hospital Center of Casablanca, and
the Regional Health Center Hospital El Ghassani of Fez, in order to appreciate the potential of migration and the
push and pull factors that could encourage them to leave the country.
The survey was conducted based on non-probability sampling technique (non-random) and has targeted 355
persons that responded to the questionnaire through face-to-face interviews or questionnaires administered
through head of services. This research showed that 47.3% of the health professionals expressed their intention
to migrate against 52.68% who were less willing to migrate.
La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a frappé le monde en 2020 a révélé les fragilités du
système national de la santé et a particulièrement mis en relief la pénurie de personnel médical et soignant. La
crise a aussi permis de relever une réalité émergente, qui est celle de la migration des professionnels de santé
notamment vers l’Europe, alimentée par une politique d’attraction destinée à drainer davantage de médecins et
autres professionnels de santé pour combler les besoins des pays d’accueil en la matière.
L’objet de cet article est d’examiner le phénomène de la fuite des compétences des professionnels de la santé
dans le secteur public au Maroc en adoptant une approche hypothético-déductive et en s’appuyant sur la conduite
d’une enquête auprès des professionnels de la santé (médecins, infirmiers et personnels paramédicaux (autres
que les infirmiers) en exercice dans les principales structures hospitalières au Maroc notamment l’hôpital 20 Aout
1953 un des hôpitaux relevant du Centre Hospitalier Universitaire de Casablanca et le Centre Hospitalier
Régional de santé Hôpital El Ghassani de Fès afin d’apprécier le potentiel migratoire et les facteurs push et pull
qui pourraient les inciter à quitter le pays.
Ladite enquête a été conduite selon la technique de l’échantillonnage non probabiliste (non aléatoire) faute
d’accès à la base de sondage et a concerné 355 enquêtés qui ont répondu au questionnaire à travers des entretiens
face à face ou questionnaires administrés via les responsables de services. L’un des résultats marquants de cette
enquête est que 47,3% des professionnels de la santé ont exprimé leur intention migratoire contre 52,68% qui
sont moins disposés à migrer.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)