When the French bourgeoisie plays the patron
¿Grandes burgueses, grandes mecenas?
Grands bourgeois, grands mécènes ?
Résumé
Since the adoption of the Aillagon law in 2003, the French state has strongly encouraged artistic sponsorship from private companies, thus offering a new social stage for the French bourgeoisie. This new way of sponsoring the arts takes its outdated name from the early modern practice of “mécénat,” (patronage) conveying rather unrepublican values in the contemporary context. Building on the works of Sabine Rozier and Alain Viala, this article highlights the contradictions of this new mode of financing, both for the French bourgeoisie itself and for public services.
Desde la aprobación de la ley Aillagon en 2003, el mecenazgo contemporáneo se ha ido desarrollando en el ámbito de las artes y la cultura. La alta burguesía disponía así de un nuevo escenario en el que actuar. Basándose en los trabajos de Sabine Rozier y Alain Viala, este artículo examina las contradicciones de la promoción de este nuevo método de financiación de los medios de producción y difusión de prácticas artísticas o culturales, que toma prestado su nombre de prácticas en desuso desde hace varios siglos.
Depuis l’adoption de la loi Aillagon en 2003, le mécénat contemporain se développe dans le domaine des arts et de la culture. La grande bourgeoisie dispose ainsi d’une nouvelle scène où se donner en spectacle. En s’appuyant sur les travaux de Sabine Rozier et d’Alain Viala, cet article s’interroge sur les contradictions de la promotion de ce nouveau mode de financement des moyens de production et de diffusion des pratiques artistiques ou culturelles, qui emprunte son nom à des pratiques tombées en désuétude depuis plusieurs siècles.