Natural dispersion and introductions of African hemidactyl geckos called Mabouya in the Caribbean and in South America, and first mentions of the Mourning gecko (Lepidodactylus lugubris Duméril and Bibron, 1836), after that of the Tokay gecko (Gekko gecko Linnaeus, 1758), Asian geckos recently introduced to Martinique, and remarks on their current distributions in the Caribbean and their presumed impacts on biodiversity
Dispersion naturelle et introductions des geckos hémidactyles africains appelés Mabouya dans la Caraïbe et en Amérique du Sud, et premières mentions du gecko Demi-Deuil (Lepidodactylus lugubris Duméril et Bibron, 1836), après celle du gecko Tokay (Gekko gecko Linnaeus, 1758), geckos asiatiques récemment introduits en Martinique, et remarques sur leurs répartitions actuelles dans la Caraïbe et leurs impacts présumés sur la biodiversité
Résumé
Globally, geckos (Gekkonidae) are among the most prolific families of Sauria reptiles in terms of their natural ability to disperse and de facto to establish themselves as exotic species in relation to newly invaded territories. Thus, African Mabouya, Hemidactyl geckos have dispersed naturally from West Africa to America since estimated geological times of-16 to-6 My. For millions of years, therefore, the Mabouya Hemidactylus palaichthus has coexisted with the endemic American Caribbean Big Mabouya Thecadactylus rapicauda. Other African Mabouya such as Hemidactylus mabouia present in Caribbean America have been introduced in passive and anthropochoric mode ; and the chronology and dating of these introductions is debated. Because the African Mabouya Hemidactylus mabouia also coexists with the endemic Thecadactylus rapicauda, would then be present much earlier in America and therefore in the Caribbean than we think. Martinique since 1970 is unfortunately the first theater in the eastern Caribbean, following an intentional introduction of a first species of Asian gecko, the Gekko gecko (Linnaeus, 1758), a destructive invasion of this exotic reptile occupying niches ecological not only of the endemic herpetofauna, but also consumer of insects, but also predator for the avifauna. This intentional introduction in Martinique having also obviously, since the year 2000, also impacted Guadeloupe and constituting a serious threat to the biodiversity of the entire Caribbean. Today, in the greater Caribbean region, for more than 70 years, introductions of Asian Geckos have been reported. There are then three new exotic species inventoried in the greater Caribbean region, the Tokay Gekko gecko (Linnaeus, 1758), the Mourning gecko, Lepidodactylus lugubris (Duméril and Bibron, 1836), and the common house gecko, Hemidactylus frenatus (Duméril, 1836) which for the time being has a limited distribution and has probably been the subject of a more recent introduction.
À l’échelle planétaire, les geckos (Gekkonidae) sont parmi les familles de reptiles Sauria les plus prolifiques quant à leur capacité naturelle de dispersion et de facto de se constituer en espèces exotiques par rapport à de nouveaux territoires envahis.
Ainsi, des Mabouya africains, geckos Hémidactyles se sont dispersés naturellement depuis l’Ouest Afrique vers l’Amérique depuis des temps géologiques estimés de -16 à -6 Millions d’années. Depuis millions d’années donc le Mabouya Hemidactylus palaichthus cohabite avec l’endémique Gros Mabouya caribéen américain Thecadactylus rapicauda.
D’autres Mabouya africains tel l’Hemidactylus mabouia présent en Amérique Caraïbe ont été introduits en mode passif et anthropochorique ; et la chronologie et datation de ces introductions fait débat. Car le Mabouya africain Hemidactylus mabouia cohabitant lui aussi avec l’endémique Thecadactylus rapicauda, serait alors bien plus anciennement présent en Amérique et donc dans la Caraïbe qu’on ne le pense.
La Martinique depuis 1970 est malheureusement le premier théâtre dans la Caraïbe orientale, par suite d’une introduction intentionnelle d’une première espèce de gecko asiatique, le Gekko gecko (Linnaeus, 1758), d’une invasion destructrice de ce reptile exotique occupant niches écologiques non seulement de l’herpétofaune endémique, mais encore consommateur d’insectes, mais aussi prédateur pour l’avifaune. Cette introduction intentionnelle en Martinique ayant aussi manifestement, depuis l’année 2000, impacté aussi la Guadeloupe et constituant une sérieuse menace pour la biodiversité de l’ensemble de la Caraïbe.
Aujourd’hui, dans la grande région Caraïbe, depuis plus de 70 ans, ont été signalés des introductions de Geckos asiatiques. Il existe alors trois nouvelles espèces exotiques inventoriées dans la grande région Caraïbe, le gecko Tokay Gekko gecko (Linnaeus, 1758), le Gecko Demi-Deuil, Lepidodactylus lugubris (Duméril et Bibron, 1836), et le gecko domestique commun, Hemidactylus frenatus (Duméril, 1836) qui a pour l’heure une distribution limitée et probablement fait l’objet d’une introduction plus récente.
Mots clés
Mabouya Mabouia Mabuya bantu geckos Sauria Africa Eastern Caribbean Asia lizards non-indigenous passive anthropochory intentional introductions invasive alien species hemidactyls Gekko Lepidodactyls parthenogenesis ecological niche biodiversity
Mabouya
Mabouia
Mabuya
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Eastern Caribbean
Asia
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non-indigenous
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intentional introductions
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Lepidodactyls
parthenogenesis
ecological niche
biodiversity
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