Le diagnostic du 54 rue de Bellébat a révélé un petit ensemble de trois structures archéologiques. Une première phase d'occupation est documentée par un fossé et un trou de poteau, datés par le biais des fragments de céramique du Haut-Empire (début de l'Antiquité). Ils fonctionnent ensemble mais sont trop arasés pour que l'on puisse être plus précis. Une deuxième phase d'occupation correspond à une mise en culture de cet espace. Ces niveaux contiennent de la céramique antique mais également médiévale et moderne. Il est possible qu'ils aient été constitués peu à peu en conséquence de la pratique de l'épandage. Une troisième et dernière phase correspond aux aménagements récents exécutés dans les jardins de la propriété. Ce diagnostic a confirmé l’usage agricole de ce secteur au début de l’Antiquité. Le site est peu ou pas occupé jusqu’à la construction des bâtiments actuels à la fin du 19e ou au début du 20e s. Cela précise donc les connaissances sur les abords d’Orléans durant l’Antiquité.