Pilot study of a brief preventative intervention to adults' psychological health
Résumé
Despite the prevalence of mental health problems, preventive cognitive-behavioral programs have so far been poorly implemented and evaluated in France. As part of a health promotion approach in the general adult population, this pilot study aims to evaluate a new brief preventive intervention based on CHT, targeting various transdiagnostic processes. We hypothesize that, following this intervention, participants will show higher levels of salutogenic processes (clarity and coherence of action vis-à-vis personal values) and lower levels of pathogenic processes (emotional dysregulation, adherence to dysfunctional cognitions, cognitive fusion, avoidance). Finally, we expect to observe a reduction in anxiety-depressive symptoms at the end of the intervention, as well as an increase in subjective well-being. On the other hand, we expect to observe no change in individuals not benefiting from the program (control group).
To test these hypotheses, online questionnaires were administered to an experimental group (N=12), as well as to a control group matched in terms of age, gender and level of education (N=17), recruited via social networks. The following variables were measured on two occasions (5 weeks apart): emotional dysregulation, dysfunctional attitudes, cognitive fusion, relationship to values, avoidance, subjective well-being and anxiety-depressive symptoms, and post-intervention satisfaction. The distance learning program consisted of 5 weekly 1.5-hour modules, offering psycho-education and practical activities (intra- and inter-session).
At the end of the intervention, our results showed a significant reduction in emotional regulation difficulties (p=.004, rrb=0.962), dysfunctional attitudes (p=. 003, rrb=0.872), cognitive fusion (p=.005, rrb=0.936), avoidance (p=.007, rrb=0.939) and depressive symptoms (p=.002, rrb=1.000) in participants in the experimental group. There was also a significant increase in subjective well-being (p=.036, rrb=-0.727). On the other hand, contrary to our expectations, anxiety symptoms (initially low) and value ratio (non-significant decrease) did not change in the experimental group. In addition, anxiety symptoms (initially high) and dysfunctional attitudes decreased in the control group.
These data underline the potential of brief interventions in the general population on various processes determining mental health and well-being. Nevertheless, replication on a larger scale, over the longer term and with strategic populations (e.g., adolescents) is needed to further support these results.
Malgré la prévalence des difficultés en santé mentale, les programmes cognitivo-comportementaux préventifs sont à ce jour peu implantés et peu évalués en France. Aussi, dans une démarche de promotion de la santé en population générale adulte, cette étude pilote vise à évaluer une nouvelle intervention préventive brève issue des TCCE ciblant divers processus transdiagnostiques . Nous faisons l’hypothèse que, suite à cette intervention, les participants présenteront des processus salutogènes clarté et cohérence d’action vis-à-vis des valeurs personnelles) plus marqués et des processus pathogènes (dysrégulation émotionnelle, adhésion à des cognitions dysfonctionnelles, fusion cognitive, évitement) moins élevés. Enfin, nous nous attendons à observer à l'issue de l’intervention une réduction des symptômes anxiodépressifs, ainsi qu’une augmentation du bien-être subjectif . En revanche, nous nous attendons à n’observer aucune modification chez les individus ne bénéficiant pas du programme (groupe contrôle).
Pour tester ces hypothèses, des questionnaires en ligne ont été administrés à un groupe expérimental (N=12), ainsi qu’à un groupe contrôle apparié en termes d’'âge, de genre et de niveau d’étude (N=17), recrutés sur les réseaux sociaux. Les variables suivantes ont été mesurées à deux reprises (espacées de 5 semaines) : dysrégulation émotionnelle, attitudes dysfonctionnelles, fusion cognitive, rapport aux valeurs, évitement, bien-être subjectif et symptômes anxiodépressifs, et satisfaction suite à l’intervention. Le programme en distanciel comprenait 5 modules hebdomadaires d’1h30, proposant psychoéducation et activités pratiques (intra- et inter-séances).
A la fin de l’intervention, nos résultats rendent compte d’une réduction significative des difficultés de régulations émotionnelles (p=.004, rrb=0.962), des attitudes dysfonctionnelles (p=.003, rrb =0.872), de la fusion cognitive (p=.005, rrb=0.936), de l’évitement (p=.007, rrb=0.939) et des symptômes dépressifs (p=.002, rrb=1.000) chez les participants du groupe expérimental. En outre, une augmentation significative du bien-être subjectif (p=.036, rrb=-0.727) est également observée. En revanche, c ontrairement à nos attentes, les symptômes anxieux (initialement bas) et le rapport aux valeurs (diminution non significative) n’ont pas évolué dans le groupe expérimental. De plus, les symptômes anxiodépressifs (initialement élevés) ainsi que les attitudes dysfonctionnelles ont diminué dans le groupe contrôle.
Ces données soulignent le potentiel des interventions brèves en population générale sur divers processus déterminants pour la santé mentale, ainsi que le bien-être. Néanmoins, des réitérations sont nécessaires à plus grande échelle, à plus long terme et auprès de populations stratégiques (e.g., adolescents) en vue d’étayer ces résultats.
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Poster Vaillant-Coindard, E. - Charbonnier, E. Etude pilote.pdf (852.55 Ko)
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