Cette étude de cas porte sur le groupe pétrolier Pétro’Act qui compte environ 47 963 agents en 2010, répartis par fonction comme suit : 55% dans les fonctions coeur de métier, 23% dans les fonctions de soutien et 22% dans les fonctions de support. En 2010, suite à l’ouverture d’une information judicaire : huit directeurs de la compagnie pétrolière, incluant le président-directeur général (PDG), sont sous une enquête de corruption et ont été licenciés et remplacés. L’entreprise désormais bénéficie d’une réputation très dégradée. En effet, le scandale avait éclaté en Janvier 2010 et porte sur les contrats de gré à gré accordés aux groupes internationaux pour des équipements de contrôle et de sécurité. Les dirigeants de l’entreprise ont instauré une règle pour octroyer des marchés, selon une convenance commune, à des compagnies pétrolières ou des sociétés de service. Celles-ci soumettent des offres gonflées, puis elles rétribuent les initiés de Pétro-Act. Nous citons l’exemple d’une multinationale qui a obtenu un contrat « d’un milliard de dollar» de gré-à-gré pour construire une usine de gaz naturel liquéfié (GNL). Les affaires rapportées par la presse ne constituent que la face émergée de l’iceberg ainsi d’autres vérités sur des affaires de corruption de tous genres (sur- et sous- facturation, évasion fiscale, négociations bâclées) ont été révélées. Plusieurs d’autres dossiers font l’objet d’audit et de contrôle (1600 contrats sont sous enquête).