Street-art as a new expression of festive and commercial events in European cities: diversion and evolution
Le street-art comme nouvelle expression de l’événementiel festif et commercial pour les métropoles européennes : détournement et évolution
Résumé
If street-art seems to have distant origins, it is well accepted that it is an art that has been able to spread a message on the scale of contemporary metropolises since the 1960s. Two young Philadelphians, Cornbead and Cool Earl launched the Graffiti Writing movement in 1960. But it was in New York that the artistic movement gained momentum during clashes between clans. Street-art is understood as the art of the street and public spaces. But more and more, it is an art that is becoming standardized and integrated into a number of institutional events and museums, for example fashion shows and currently the animation of an international fair in Toulouse. A subversive, unwanted, illegal and libertarian mode of expression; it becomes a reference and an object of commodification with art galleries and globalized cities. It has both an aesthetic and distributive look at the democratic or non-democratic city, but at the same time developments show an integration of this art into the financial and tourist circuits of modern metropolises wishing to rely on its artistic devices to build an identity. territorial branding and tourist attractiveness.
Si le street-art semble avoir des origines lointaines, il est bien admis qu’il s’agit d’un art permettant de diffuser un message à l’échelle des métropoles contemporaines depuis les années 1960. Deux jeunes philadelphiens, Cornbead et Cool Earl lancent en 1960 le mouvement Graffiti Writing. Mais, c’est à New York que le mouvement artistique prend de l’ampleur lors des affrontements entre clans. Le Street-art se comprend comme l'art de la rue et des espaces publics. Mais de plus en plus, il s’agit d’un art qui se standardise et s’intègre dans nombre d’événements institutionnels et musées, par exemple les défilés de mode et actuellement l’animation d’une foire internationale à Toulouse. D’un mode d'expression subversif, non souhaité, illégal et libertaire ; il devient une référence et un objet de marchandisation auprès des galeries d’art et des villes globalisées. Il porte à la fois un regard esthétique et distributif sur la ville démocratique ou non démocratique, mais en même temps des évolutions montrent une intégration de cet art dans les circuits financiers et touristiques des métropoles modernes voulant compter sur ses dispositifs artistiques pour construire une identité de marque au plan territorial et de l’attractivité touristique.