Depuis le premier séminaire de l’AFPMA (Lyon 1979), les études sur les revêtements muraux bénéficient de rencontres régulières traitant de nombreux sujets. Le programme “Décor in situ”, mis sur pied au colloque de Toulouse (2011), trouve ainsi l’occasion de présenter des travaux d’approche, en complément de contributions d’archéologues. Un premier bilan est tenté après avoir exploré trois régions (Franche-Comté, Bourgogne et Rhône-Alpes). Plusieurs points ressortent du tableau général des découvertes (plus de trois cents unités de surface) : une présence notable de décors en relief (stuc imitant des orthostates, de l’opus, etc.), mais insuffisamment documentés ; un rapport assez équilibré entre fonds blancs et colorés, avec une prédilection pour les motifs végétaux, le compartimentage, l’usage de l’alternance panneau/inter-panneau (décoré ou non) ; une présence figurée, peu valorisée. Les comptages permettent de sérier par contextes et de mettre en regard des plans de structures, des fonctions de pièces, des aménagements muraux maçonnés. En focalisant pour la première fois sur la forme de conservation in situ, les analyses et constats sortent des chemins habituels : la publication récente de dossiers anciens, comme celui du décor d’un pavillon d’angle de villa à Anse, est à cet égard démonstratif ; ajoutons la présence d’enduit sur le parement extérieur d’un aqueduc. Après une intense phase de compilation, ce premier bilan a exigé un important travail de synthèse à partir de quatre cent cinquante planches réparties dans des albums au format A3.