Depuis les années 1970, deux révolutions technologiques ont modifié le travail des historiens. Les bases de données ont permis un nouveau regard sur les sources historiques, et l’Internet, en particulier le web, a modifié les conditions d’échanges scientifiques. Aujourd’hui, le volume des données structurées mises en ligne ne cesse de croître dans un sens essentiellement documentaire. Cette contribution essaie d’envisager ce que « partager » peut recouvrir comme sens, en orientant la réflexion vers l’idée d’un travail à la fois individuel et collaboratif. Elle s’appuie sur la construction d’un outil web destiné à l’étape du codage de l’information, au partage de ce dernier, ainsi qu’à la confrontation des diverses interprétations qui en découlent.