Consenting to darkness, surviving the dark : entering the night of the night in Nantes
Résumé
This article deals with the deconstruction of the fear of darkness in public space. Space has become the main resource for security. The belief that light and safety go hand in hand is firmly anchored in the collective imagination. Yet, contrary to a widely held idea, no police statistics show that night is more criminogenic than the day. The challenge is to reach a consent to urban darkness: it guarantees frameless spaces that leave room for all the expressions of the night. Thus, deconstructing the fears of darkness allows an empowering and alternative experience of the city.
Cet article traite de la déconstruction de la peur de l’obscurité dans l’espace public. L’espace est la ressource principale de la sécurité. La conviction que lumière et sécurité vont de pair s’est ancrée dans l’imaginaire collectif. Pourtant, aucune statistique policière ne montre que la nuit est plus criminogène que le jour. L’enjeu est d’atteindre une forme de consentement à l’obscurité urbaine : elle garantit des espaces sans cadres qui laissent place à toutes les expressions de la nuit. Ainsi, déconstruire les peurs de l’obscurité permet une expérience empouvoirante et alternative de la ville.