Les technologies des Systèmes Intelligents de Transport (ITS) permettent d'introduire de plus en plus de flexibilité dans la gestion des vitesses. Elles autorisent la prise en compte de limites de vitesse variables, adaptées de façon dynamique aux conditions météorologiques, aux niveaux de trafic ou à l'environnement de la route. Les dispositifs d'information embarqués ou déployés le long des routes relayent, en temps réel, ces prescriptions ou ces conseils aux usagers. Depuis plusieurs années, la régulation dynamique des vitesses (RDV) suscite un regain d'intérêt parmi les décideurs et les exploitants. En France, le déploiement des radars de contrôle des vitesses permet d'améliorer le taux d'obéissance des usagers et contribue ainsi à accroître l'intérêt de cette mesure pour la gestion des réseaux routiers. L’intérêt manifesté pour la régulation s’accompagne tout naturellement d’interrogations sur les prérequis de sa mise en oeuvre tout comme ses impacts réels. Cette communication s’inscrit dans ces perspectives. Elle s’appuie sur 2 évaluations a posteriori, réalisées récemment sur le sillon lorrain. Les évaluations effectuées sur les autoroutes A31 et A33 mettent en exergue des résultats contrastés : régulation inopérante, non justifiée ou au contraire efficiente. La variabilité ainsi constatée est liée à divers facteurs comme, par exemple, les caractéristiques géométriques de l’infrastructure (sections homogènes, densité de points durs, pente du profil en long), les perturbations dues `a l’effet de goulot ou encore le paramétrage de l’algorithme de régulation. La communication illustrera plusieurs de ces différents aspects en s’appuyant sur les 2 exemples concrets de RDV sur A31 et sur A33. Les recommandations issues de ces analyses devraient faciliter la préparation et l’ évaluation des opérations de RDV, en cours ou futures.