Determinants of the social acceptability of Low Emission Zones (LEZ) in France: the case of the future LEZ in Grenoble
Les déterminants de l’acceptabilité sociale des ZFE en France : le cas de la future ZFE de Grenoble
Résumé
Although France is exposed to significant levels of air pollution, it is lagging behind its European neighbors in the implementation of low-emission zones (LEZs). Acceptability issues seem to be central to this delay. The Climate and Resilience Law passed in 2021 introduces the obligation for cities with more than 150,000 inhabitants to implement a LEZ by the end of 2024. Thirty-three new urban areas in France are thus concerned, including the
Grenoble metropolitan area. Using original survey data, this article proposes an ex-ante evaluation of the acceptability of this future LEZ and its determinants. The analysis is based on original data collected through a telephone survey. Using bivariate analysis and binary logit regression, we found a good level of acceptability of the LEZ on average, but with lower levels for individuals directly affected by the traffic restrictions. The results show that acceptability is mainly determined by positive attitudes and individual perceptions of the LEZ and less
influenced by socio-demographic characteristics.
Bien qu'elle soit exposée à des niveaux importants de pollution atmosphérique, la France est en retard par rapport à ses voisins européens dans la mise en oeuvre des zones à faibles émissions (ZFE). Les questions d'acceptabilité semblent être centrales pour expliquer ce retard. La loi Climat et Résilience votée en 2021 introduit l'obligation pour les villes de plus de 150.000 habitants de mettre en place une ZFE d'ici fin 2024. Trente-trois nouvelles zones urbaines en France sont ainsi concernées dont l’agglomération de Grenoble. A travers des données originales d’enquête cet article propose une évaluation ex-ante de l'acceptabilité de cette future ZFE et de ses déterminants. L'analyse s'appuie sur des données originales recueillies par une enquête téléphonique. La mise en oeuvre d'une analyse bivariée et d'une régression logit binaire nous a permis d’observer un bon niveau d’acceptabilité de la ZFE en moyenne, mais avec des niveaux moindres pour les individus directement concernés par les restrictions de circulation. Les résultats montrent que l'acceptabilité est principalement déterminée par les attitudes positives et les perceptions individuelles de la ZFE et moins influencée par les caractéristiques sociodémographiques.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
|---|