Quitter l'Europe Au XIX e siècle - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Travaux et Documents pour la Classe Année : 2016

Quitter l'Europe Au XIX e siècle

Résumé

In the world of the second nineteenth century, transcontinental migrants generally came from Europe. The most important flows take them to the American continent, even if it is not an exclusive destination. Many Italians went to South America at the end of the century. Many inhabitants of the British Isles also headed for the distant peripheries of the British world, Australia or New Zealand. Similarly, Chinese workers were mobilized in California and many parts of the British Empire. Despite this, the most common journey was from Europe to North America. Historians put the number of departures from Europe between the beginning of the 19th and the beginning of the 20th century at 55 million. Thirty-three million Europeans went to the United States and a little less than five million to Canada. The British and Germans were particularly numerous among them during the first part of the century. At the end of the nineteenth century, European migrants often came from Italy or Ireland, but also from the regions that are now Polish, from which Polish-speaking Catholics, Jews from the margins of the Russian world and Ukrainian Uniates left. This circulation on a global scale, which is first and foremost a circulation of Europeans, intensifies from the middle of the 19th century, whatever indicator we use. The United States recorded 30,000 to 40,000 annual entries at the beginning of the 19th century, and more than 300,000 annually during the 1850s. At the dawn of the 20th century, the number of annual entrants to the United States exceeds one million.
Dans le monde du second XIX e siècle, les migrants transcontinentaux proviennent généralement, c'est-à-dire le plus souvent, d'Europe. Les flux les plus importants les emportent vers le continent américain, même si ce n'est pas une destination exclusive. De nombreux Italiens vont ainsi gagner l'Amérique du Sud à la fin du siècle. Les habitants des îles britanniques sont nombreux aussi à se diriger vers les périphéries éloignées du monde britannique, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande. De même des travailleurs chinois sont mobilisés en Californie et dans de nombreuses parties de l'empire britannique. Malgré cela, le trajet le plus fréquemment parcouru est celui qui emmène un habitant de l'Europe vers l'Amérique du nord. Les historiens établissent à 55 millions le nombre de départs depuis l'Europe entre le début du XIX e siècle et le début du XX e siècle. Trente-trois millions d'Européens auraient gagné les Etats-Unis, un peu moins de cinq millions le Canada. Les Britanniques, les Allemands sont particulièrement nombreux parmi eux durant la première partie du siècle. A la fin du XIX e siècle, le migrant européen vient souvent d'Italie, ou d'Irlande, mais aussi des régions aujourd'hui polonaises, que quittent aussi bien des catholiques de langue polonaise que des Juifs issus des marges du monde russe ou encore des uniates ukrainiens. Cette circulation à l'échelle mondiale, qui est d'abord une circulation des Européens, s'intensifie à partir du milieu du XIX e siècle, quel que soit l'indicateur que nous utilisons. Les États-Unis enregistrent 30 000 à 40 000 entrées annuelles au début du XIX e siècle, plus de 300 000 annuellement durant la décennie 1850. A l'aube du XX e siècle, le nombre d'entrants annuels aux Etats-Unis dépasse le million.

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  • HAL Id : hal-03984738 , version 1

Citer

Philippe Rygiel. Quitter l'Europe Au XIX e siècle. Travaux et Documents pour la Classe , 2016, 1105, pp.16_21. ⟨hal-03984738⟩
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