Cet article cherchera à comprendre comment les sociétés aborigènes, décrites comme libres et traditionnellement à la fois ‘égalitaires’ et non-violentes par les anthropologues, sont progressivement devenues des sociétés subordonnées empreintes de patriarcat et de violences après la colonisation du continent en 1788. Pour ce faire, il tâchera de rendre compte des rapports hommes / femmes, et des rapports pères / mères, depuis l’époque précoloniale jusqu’à nos jours, en prenant en compte les rapports croisées du sexisme, du racisme et du colonialisme. Au final, l’idée sera de comprendre les nouvelles dynamiques à l’œuvre dans les communautés pour désamorcer les jugements hâtifs et permettre un meilleur accompagnement des efforts qui sont faits dans le sens d’une parenté et d’une parentalité qui enfin ne seraient plus contrariées.