Develop the attachment ties and the social capital of children and young people entrusted to children's social aid
Développer les liens d’attachement et le capital social des enfants et jeunes confiés à l’aide sociale à l’enfance
Résumé
Contribute to developing the social capital of children and young people in child protection
to fight exclusion
The research-action project carried out by the Department of Ain and the LEPPI aims to support the children and young people entrusted to the ASE of the department in maintaining and developing bonds of attachment, with the intention of providing each of share capital.
By social capital, we mean “all the current or potential resources” of a person28, useful for their social and professional integration. Indeed, finding a job, housing, accommodation in the event of a problem, finding a good doctor, acting in the face of an unforeseen situation, settling a problem that is an obstacle by taking some distance from it, having people with who to talk to, who can advise or who can be given advice, are all concrete examples made possible by social capital.
At the origin of the action research, there is the observation of isolation of young people leaving social assistance. The 40% of homeless people who have been supported by child welfare services have been, for several years, one of the consequences of a lack of economic capital and social capital. Studies on the future of children in care29 have shown that adults who have been placed in care and have no family or friends to rely on in case of need are those who have called on social workers the most.
It is essential that Child Welfare institutions be able to analyze and improve their action, potentially increasing the social capital of entrusted children. Based on the needs of children, whatever their age, their situation, their state of physical or mental health.
Social ties (sociograms), social norms (rules understood by the child), attachment figures (necessary and comforting people), and support activities for ties (spaces for exchanges with third parties), skills in links (organizing the link through written, oral, physical contacts) and the memory of links (photo album, drawings, objects, discussions, etc.) are all experiences that seem to us to be favorable to the development of social capital.
Contribuer à développer le capital social des enfants et des jeunes de la protection de l’enfance
pour lutter contre l’exclusion
Le projet de recherche-action porté par le Département de l’Ain et le LEPPI vise à accompagner les enfants et les jeunes confiés à l’ASE du département au maintien et au développement de liens d’attachement, avec l’intention de doter chacun de capital social.
Par capital social, nous entendons « l’ensemble des ressources actuelles ou potentielles » d’une personne28, utiles à son insertion sociale et professionnelle. En effet, trouver un emploi, un logement, être hébergé en cas de problème, trouver un bon médecin, agir face à une situation imprévue, régler un souci qui fait obstacle en prenant de la distance face à celui-ci, avoir des personnes avec qui échanger, qui peuvent conseiller ou à qui l’on peut donner des conseils, sont autant d’exemples concrets permis par le capital social.
À l’origine de la recherche-action, il y a le constat d’isolement des jeunes sortant de l’Aide social. Les 40 % de personnes sans domicile qui ont été accompagnées par l’Aide sociale à l’enfance sont, depuis plusieurs années, une des conséquences d’un défaut de capital économique et de capital social. Des travaux sur le devenir des enfants placés29 ont montré que les adultes anciennement placés n’ayant pas de famille ou d’amis sur qui compter en cas de besoin sont celles qui ont le plus fait appel à des travailleurs sociaux.
Il est essentiel que les institutions de l’Aide sociale à l’enfance puissent analyser et améliorer leur action permettant potentiellement d’augmenter le capital social des enfants confiés. En s’appuyant sur les besoins des enfants, quels que soient leur âge, leur situation, leur état de santé physique ou psychique.
Les liens sociaux (sociogrammes), les normes sociales (les règles comprises par l’enfant), les figures d’attachement (les personnes nécessaires et réconfortantes), et les activités supports de liens (espaces d’échanges avec des tiers), les compétences aux liens (organiser le lien par des contacts écrits, oraux, physiques) et la mémoire des liens (album photos, dessins, objets, discussions, etc.) sont autant d’expériences qui nous semblent favorables au développement de capital social.
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