De «bandidos» e «infidentes» - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Mélanges de la Casa de Velázquez Année : 2018

Of «bandidos» (bandits) and «infidentes» (betrayers)

De «bandidos» e «infidentes»

À propos des «bandidos» (bandits) et des «infidentes» (traîtres)

Résumé

The article deals with the subject of banditry in Cuba during the first half of the 19th century, focusing first on the semantic and coercive treatment of the subject by the island’s executive and Permanent Military Commission (1825-1856) and thence, following the work of this special tribunal, on the treatment of bandits and revolutionaries as equivalents after 1868. In the Cuban traditionalist context of the period, the figure of the bandit was portrayed as defying the colonial order, from two perspectives: firstly, from a social point of view bandits were seen as a threat, as an «enemy of the community» because they attacked the very foundations of community cohesion; and secondly, from an institutional point of view, the bandit represented disobedience, opposition to the productivist order that was established on the island. This disobedience was treated as a form of lese majeste, coming within the broad concept of «heinous crime».
El artículo aborda el tema del bandolerismo en Cuba durante la primera mitad del siglo xix, centrándose primero en el tratamiento semántico y coercitivo que la Comisión militar ejecutiva y permanente de la isla (1825-1856) hizo de la figura y, luego, a partir de la actuación de este tribunal excepcional, en la equiparación entre bandidos y revolucionarios después de 1868. En el contexto tradicionalista cubano del período, la figura del bandido bastó para representar la confrontación al orden colonial, esto desde dos dimensiones: primero, desde el punto de vista social, el bandido fue figurado como una amenaza en tanto «enemigo de la comunidad» porque atacaba los fundamentos mismos de la cohesión comunitaria; y luego desde un punto de vista institucional, el bandido representó el inobediente, el que atentaba contra el orden productivista que se estableció en la isla. Su desobediencia se manejó dentro de la fenomenología de la lesa majestad, como parte del universo conceptual del «crimen atroz».
L’article aborde le banditisme à Cuba pendant la première moitié du xixe siècle, en mettant l’accent sur le traitement sémantique et coercitif de la figure du bandit par la Commission militaire exécutive et permanente de l’île (1825-1856) et, à partir de l’intervention de ce tribunal exceptionnel, sur l’assimilation entre banditisme et mouvement révolutionnaire après 1868. Dans le contexte traditionnel cubain de la période, la figure du bandit a suffi pour représenter le défi à l’ordre colonial, et cela à travers deux dimensions : tout d’abord, d’un point de vue social, le bandit a été évoqué comme une menace en tant qu’« ennemi de la communauté » car il attaquait les fondements de la cohésion communautaire ; d’autre part, d’un point de vue institutionnel, le bandit a représenté la désobéissance et le sabotage de l’ordre productiviste instauré dans l’île. Cette désobéissance vis-à-vis du gouvernement a été lue comme entrant dans la phénoménologie de la lèse-majesté et incluse dans l’univers conceptuel du « crime odieux ».
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hal-03956647 , version 1 (25-01-2023)

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Citer

Alina Castellanos Rubio. De «bandidos» e «infidentes»: Vocabulario del orden y tribunales militares en Cuba (1825-1868). Mélanges de la Casa de Velázquez, 2018, 48-2, pp.265-286. ⟨10.4000/mcv.8613⟩. ⟨hal-03956647⟩
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