Introduction
Introduction
Résumé
Social cohesion, a concept and notion that emerged in the 19th century, is a state and a set of processes. There are no indicators of its presence, of its strength or weakness, only clues. Between reality, representation and ideal, it integrates conflicts, disagreements and divergences, which distinguishes it from concord. From the end of the thirteenth to the fifteenth century, in societies that were in principle ordered to promote the salvation of all and governed with a view to the common good, but which were put to the test, it manifested itself through multiple solidarities. In addition to institutional solidarities, revisited and renewed among others by gender studies, there are those which are not established in an official or legal framework. Approached from sources that are not very prolific, where by nature they are not meant to appear, they are nourished by practices, borrowings and habitus and accompany the mutations of young and resilient societies.
La cohésion sociale, concept et notion apparus au XIXe siècle, est un état et un ensemble de processus. Il n'existe pas d'indicateurs de sa présence, de sa force ou de sa faiblesse, seulement des indices. Entre réalité, représentation et idéal, elle intègre les conflits, les désaccords et les divergences, ce qui la distingue de la concorde. De la fin du XIIIe au XVe siècle, dans des sociétés en principe ordonnées pour la promotion du salut de tous et gouvernées en vue du bien commun, mais mises à l'épreuve, elle se manifeste par de multiples solidarités. Aux solidarités institutionnelles, revisitées et renouvelées entre autres par les études de genre, s'ajoutent celles qui ne sont pas établies dans un cadre officiel ou juridique. Abordées à partir de sources peu prolifiques, où par nature elles n'ont pas vocation à apparaître, elles se nourrissent de pratiques, d'emprunts parfois revendiqués et d'habitus et accompagnent les mutations de sociétés jeunes et résilientes