La migration des « cygnes noirs » : les mobilités professionnelles des danseur·euse·s classiques racisé·e·s entre l’Île-de-France, l’Angleterre et les États-Unis
Résumé
Based on doctoral research on classical dance practices in the inner suburbs of Paris, this article examines the importance of mobility in the professional integration of dancers between France, England, and the United States. Using an intersectional approach based on gender, class and race, the aim is to show that the possibilities for individual mobility reflect national affiliations and unequal positions within power relations. In a sector where whiteness is the norm, the article interrogates the tension between local and global in the paths of racialized classical dancers seeking to make their place in this artistic field.
À partir d’une recherche doctorale sur les pratiques de danse classique en petite couronne parisienne, l’article interroge le poids des mobilités dans l’insertion professionnelle des danseurs et danseuses entre la France, l’Angleterre et les États-Unis. En mobilisant une approche intersectionnelle, il s’agira de montrer que les possibilités de mobilités des individus reflètent des appartenances nationales et des positions inégales au sein de rapports de pouvoir. Dans un secteur artistique où la blanchité constitue la norme, l’article interroge la tension entre local et global dans les parcours des danseurs et danseuses classiques racisé·e·s qui cherchent à faire leur place dans cet univers.
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