La socio-anthropologie du travail permet de penser les lieux de création en tenant compte de leurs dimensions ordinaires, informelles et hors-travail (affectives). Piste 1 : esquisser un inventaire des ressources symboliques, financières, matérielles qu’ils génèrent, en distinguant les biens divisibles (appropriables individuellement) et indivisibles (profitant à l’ensemble du groupe). Piste 2 : considérer l’atelier comme un espace où sont produites des normes sociales qui méritent d’être mises en délibération, partant de l’idée que les clivages sont constitutifs de groupes vivants. Des courants de la sociologie, de la psychanalyse et de l’éducation populaire ont élaboré des outils permettant de mettre en discussion des enjeux majeurs, tels que : l’argent ; les frontières du groupe et droits d’entrée (aussi bien dans le lieu spatial que dans l’espace social) ; la distribution spatiale et les rapports de pouvoir ; la fonction même du lieu et l’explicitation libre des rôles endossés par chacun·e.