« Fours, foyers, fosses cendriers au centre du Bassin parisien. Exemples pour complément typologique et compréhension des modalités fonctionnelles, entre artisanat et activités culinaires de 4 500 à 3 500 AEC. » - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Poster De Conférence Année : 2017

« Fours, foyers, fosses cendriers au centre du Bassin parisien. Exemples pour complément typologique et compréhension des modalités fonctionnelles, entre artisanat et activités culinaires de 4 500 à 3 500 AEC. »

Résumé

Comme pour de nombreux sujets ethnoarchéologiques, l’état des connaissances, au sujet des structures de combustion néolithiques en Région Centre Val-de-Loire, doit faire l’objet d’un bilan à partir des découvertes récentes de plus en plus nombreuses. L’explosion décennale des données permet, en effet, d’essayer de réaliser une synthèse à vocation typologique la plus exhaustive possible, en intégrant toutes les informations sur ces entités si familières. Il convient bien sûr de s’intéresser à la fois, aux différentes formes reconnues, aux modes de fonctionnements et aux fonctions culinaires ou artisanales, quand elles sont identifiées, de ces structures archéologiques. Mais c’est aussi par une compilation des datations isotopiques que la composition des données pourrait faire de ces fours, des entités identifiables comme marqueurs de techniques et de cultures. Ils deviendraient ainsi à l’instar d’artéfacts techniques plus classiques de véritables fossiles directeurs. Ainsi de nombreux fours datés seront présentés. Ils le seront à partir de photographies, de coupes, de profils, d’artéfacts et de contextes associés puis seront regroupés dans une classification adaptée à partir d’études ou d’expérimentations déjà réalisées, sur leur fonction notamment. Mais cette approche souhaite aller plus loin. Qu’ils s’agissent de four en sape, de fosses-cendriers ou de simples foyers aux bords rubéfiés, ils seront tous valorisés comme des éléments caractéristiques et essentiels du quotidien. Leurs positions par rapport aux bâtiments, en grappe ou non et écartés, intriguent régulièrement et leur état de conservation est souvent bien meilleur que celui des structures classiques sans éléments charbonneux ou de parois rubéfiées. Cela peut expliquer leur relative densité au sein des entités représentatives de la période. Cette quantité doit justifier également qu’on y prête particulièrement attention d’autant que cela peut permettre d’intégrer leur évolution, qui doit aussi être estimée sur le millénaire concernée, pour que cette étude soit plus efficace à long terme. Et si cette présentation ne concerne que des structures issues d’une Région, en lien avec les travaux du PCR sur le Néolithique ancien et moyen en Région Centre – Val de Loire, elle est en lien avec les approches réalisées par ailleurs (en Normandie toute proche, notamment) et peut être une opportunité pour améliorer la connaissance des caractéristiques culturelles des sociétés du Néolithique moyen. D’autant que certains sites ne sont identifiés que par ces entités mieux conservées, domestiques ou non, qui ne livrent souvent que peu d’artéfact et qui, associées à de l’habitat ne le sont pas forcément à des habitations, quand celles-ci sont mises au jour. Le statut si particulier des structures de combustion doit inciter à les appréhender le mieux possible, autant pour la connaissance et la compréhension des cultures associées que pour une meilleure approche sur le terrain à la recherche des informations pertinentes.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03906605 , version 1 (19-12-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03906605 , version 1

Citer

Frédéric Dupont. « Fours, foyers, fosses cendriers au centre du Bassin parisien. Exemples pour complément typologique et compréhension des modalités fonctionnelles, entre artisanat et activités culinaires de 4 500 à 3 500 AEC. ». Statut des objets, des lieux et des Hommes au Néolithique, Nov 2017, Le Mans, France. ⟨hal-03906605⟩
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