Le cinéma irrigue l’œuvre de Pierre Alferi de bout en bout, et de multiples façons. Au sein de ces relations, la forme « cinépoème » relève d’une appréhension du cinéma moins comme art que comme medium, et d’une exploitation de ses potentialités sur l’écriture poétique elle-même. C’est, en effet, davantage en écrivain que le poète envisage ce medium, ce qu’une mise en perspective des cinépoèmes avec des antécédents cinématographiques mais aussi poétiques, met à jour.