Mountain isolation and the retention of traditional knowledge in the High Atlas of Morocco - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Journal of North African Studies Année : 2021

Mountain isolation and the retention of traditional knowledge in the High Atlas of Morocco

L'isolement des montagnes et la conservation des savoirs traditionnels dans le Haut Atlas marocain

Résumé

Most literature on Amazigh (Berber) in Morocco and in the Journal of North African Studies revolve around historical, social and political issues. Literature also covers issues of Berber cultural recognition, linguistic identity, and colonization. However, little is known of the ethnobotanical knowledge associated with the traditional way of life that maintains the livelihood and health of Berber communities in isolated regions of the High Atlas. In this paper, we aim to identify whether ethnobotanical knowledge is eroding and whether geographical isolation shapes its transmission in the context of globalization. This paper focuses on the differences between men's and women's medicinal plant knowledge. We conducted ethnographic and ethnobotanical fieldwork over 33 months interviewing 51 men and 146 women in ten villages with different degrees of access to urban areas and modern commodities and services. We used and analyzed quantitative data drawn from plants' free listing to assess whether ethnobotanical knowledge is eroding. Our results show that gendered differences in ethnobotanical knowledge are concomitant of integration to market economies, revealing significant knowledge retention differences in the most isolated study sites. We conclude that despite strong forces at work to integrate remote communities into globalized markets, there are important risks to TEK which supports local environmental and community health.
La mayor parte de la literatura sobre los amazigh (bereberes) en Marruecos y en la Revista de Estudios Norteafricanos gira en torno a cuestiones históricas, sociales y políticas. La literatura también abarca cuestiones de reconocimiento cultural bereber, identidad lingüística y colonización. Sin embargo, poco se sabe del conocimiento etnobotánico asociado al modo de vida tradicional que mantiene el sustento y la salud de las comunidades bereberes en las regiones aisladas del Alto Atlas. En este trabajo, pretendemos identificar si los conocimientos etnobotánicos se están erosionando y si el aislamiento geográfico condiciona su transmisión en el contexto de la globalización. Este trabajo se centra en las diferencias entre los conocimientos sobre plantas medicinales de hombres y mujeres. Hemos realizado un trabajo de campo etnográfico y etnobotánico durante 33 meses, entrevistando a 51 hombres y 146 mujeres en diez pueblos con diferentes grados de acceso a las zonas urbanas y a los productos y servicios modernos. Utilizamos y analizamos datos cuantitativos extraídos de la lista libre de plantas para evaluar si el conocimiento etnobotánico se está erosionando. Nuestros resultados muestran que las diferencias de género en los conocimientos etnobotánicos son concomitantes a la integración en las economías de mercado, revelando importantes diferencias en la retención de conocimientos en los lugares de estudio más aislados. Llegamos a la conclusión de que, a pesar de las fuertes fuerzas que actúan para integrar a las comunidades remotas en los mercados globalizados, existen importantes riesgos para los conocimientos etnobotánicos que apoyan la salud ambiental y comunitaria local.
La plupart de la littérature sur les Amazighs (Berbères) au Maroc et dans le Journal of North African Studies tourne autour de questions historiques, sociales et politiques. La littérature couvre également les questions de reconnaissance culturelle berbère, d'identité linguistique et de colonisation. Cependant, on connaît peu les connaissances ethnobotaniques associées au mode de vie traditionnel qui maintient la subsistance et la santé des communautés berbères dans les régions isolées du Haut Atlas. Dans cet article, nous cherchons à déterminer si les connaissances ethnobotaniques s'érodent et si l'isolement géographique façonne leur transmission dans le contexte de la mondialisation. Cet article se concentre sur les différences entre les connaissances des hommes et des femmes sur les plantes médicinales. Nous avons mené un travail ethnographique et ethnobotanique sur le terrain pendant 33 mois, en interrogeant 51 hommes et 146 femmes dans dix villages ayant différents degrés d'accès aux zones urbaines et aux produits et services modernes. Nous avons utilisé et analysé des données quantitatives tirées de la liste libre des plantes pour évaluer si les connaissances ethnobotaniques s'érodent. Nos résultats montrent que les différences entre les sexes dans les connaissances ethnobotaniques sont concomitantes à l'intégration aux économies de marché, révélant des différences significatives dans la rétention des connaissances dans les sites d'étude les plus isolés. Nous concluons qu'en dépit des forces puissantes à l'œuvre pour intégrer les communautés éloignées dans les marchés mondialisés, il existe des risques importants pour les savoirs traditionnels qui soutiennent la santé environnementale et communautaire locale.
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MONTANARI & TEIXIDOR-TONEU JNAS Mountain isolation & Retention Published March 2021.pdf (1.78 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Publication financée par une institution

Dates et versions

hal-03873677 , version 1 (27-01-2023)

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Citer

Bernadette Montanari, Irene Teixidor-Toneu. Mountain isolation and the retention of traditional knowledge in the High Atlas of Morocco. Journal of North African Studies, 2021, 27 (5), pp.977 - 997. ⟨10.1080/13629387.2021.1901690⟩. ⟨hal-03873677⟩
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