Le cuivre est fragilisé par le mercure et subit une rupture intergranulaire. Afin de progresser sur la compréhension des mécanismes d’amorçage et de rupture par le mercure aux petites échelles, la fissuration du cuivre au contact du mercure liquide a été suivie par corrélation d’image digital (DIC) couplée à l’émission acoustique lors d’essai de flexion 3 points. L’intérêt de l’émission acoustique a été montré, dans ce travail, notamment pour replacer correctement l’amorçage des fissures par rapport aux mesures mécaniques. Cette technique permet de saisir les premiers éléments de la rupture et de détecter ainsi des évènements locaux dès le début de la déformation tels que le glissement de dislocations et les microfissurations trans ou intergranulaires . La DIC permet d’obtenir les champs de déplacement en surface et d’estimer ainsi les facteurs d’intensité de contrainte. Le couplage de ces deux techniques permet de compléter les estimations standards en mécanique de la rupture du facteur d’intensité de contrainte à l’amorçage des fissures et de déterminer une vitesse de propagation de ces dernières Les résultats obtenus seront utiles dans une démarche multi-échelle pour être comparer avec des modélisations à l’échelle atomique de la fragilisation par les métaux liquides