La fluctuation océanique est présente à de nombreuses échelles spatio - temporelles. Nous nous intéressons aux fluctuations produites par les ondes internes et les vagues de surface, qui ont une variabilité temporelle allant de la minute aux heures. Les ondes internes créent des fluctuations verticales qui provoquent des variations de la vitesse du son, et donc impactent fortement la réception acoustique d'une manière difficile à prévoir. Il est alors nécessaire de considérer des méthodes stochastiques pour lier la propagation acoustique et la dynamique du milieu de propagation dans les régions de forte activité d'ondes internes. Dans ce travail, nous proposons d'appliquer des méthodes statistiques aux données acoustiques et océanographiques de la campagne ALMA2017 de la DGA. En particulier, nous utilisons l'analyse canonique des corrélations (CCA) qui nous permet d'établir des corrélations entre deux groupes de variables. Par cette analyse nous pouvons construire des variables explicatives plus pertinentes que les variables d'origine afin d'aider à orienter la réflexion vers la recherche de causalité. Ici nous considérons d'un côté les mesures de température, leurs modes empiriques (EOF) et le niveau de bruit ambiant, et de l'autre l'intensité acoustique moyenne, les angles d'arrivée et la fonction de cohérence mutuelle verticale sur l'antenne. De cette manière, nous mettons en évidence des relations entre certaines de ces variables, ouvrant la voie à une meilleure compréhension de l'impact des ondes internes sur des signaux acoustiques reçus.