Les réseaux de Lycées en Occitanie est (Académie de Montpellier) : Caractérisation des territoires des réseaux et logiques de proximités dans l’orientation des lycéens vers l’enseignent supérieur - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2022

Les réseaux de Lycées en Occitanie est (Académie de Montpellier) : Caractérisation des territoires des réseaux et logiques de proximités dans l’orientation des lycéens vers l’enseignent supérieur

Dimitri Bouyssou
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1172764

Résumé

L’Occitanie Est est une région très attractive et qui va le rester de façon générale, la bande littorale très peuplée se complète d’un arrière-pays étendu spatialement et touche les contreforts des Cévennes et du massif central. L’attractivité régionale ne concerne donc pas que les grandes villes mais aussi, les zones sous influences urbaines et les polarités rurales, lieux de structuration de l’offre de formation du secondaire. Le taux de croissance annuel moyen de la population est estimé à 0,7 % en Occitanie Est (France 0,33%) jusqu’en 2040 (INSEE Première 1326). Sur la tranche des 15-25 ans, cible du projet COMPAS, la géographie de ces populations jeunes est marquée par la prédominance du chapelet urbain littoral mais aussi, des périphéries et couronnes des pôles ruraux régionaux et nous conduira à envisager une forte logique de proximités sur l’ensemble du territoire académique. L’attractivité du territoire de l’Occitanie Est pour le supérieur est importante, le nombre d’inscrit de l’ES de l’académie (+9% entre 2010 et 2014) est très supérieur à la moyenne nationale, 6,4% au niveau national. Également, les décisions de ne pas étudier dans une autre académie et ainsi, de s’autocensurer vers des études plus choisies peuvent s’expliquer par le manque de moyens des jeunes bacheliers de l’Occitanie Est, en effet, 31 % de boursiers dans l’académie (ES) alors qu’en France la moyenne de Boursiers est de 26%. L’enjeu de l’orientation est également au sein de l’académie lié à la surreprésentation de bachelier technique (41% : France 35%) et professionnel (76% / France 73%) qui montrent une distorsion et renvoie à une forte présence de ces néo-bacheliers à l’université. Enfin, l’Occitanie Est connait une forte présence du décrochage, explicable économiquement et en termes d’orientation. La part des 18-24 ans ayant décroché scolairement est la plus forte de France. Sur certaines intercommunalités du littoral méditerranéen, la situation est préoccupante dans ces contextes de fortes croissances démographiques et peut atteindre un quart des jeunes. Les réseaux de lycées qui seront analysés peuvent être considérés comme des politiques territoriales de l’orientations de lycéens et de l’éducation scolaire en général. La communication mènera une analyse des réseaux de lycées en partant de l’hypothèse que les territoires de ces réseaux ont des spécificités territoriales distinctes. A partir d’une approche multicritères, nous montrerons que les réseaux constituent des systèmes sociaux/spatiaux de l’orientation des lycéens qui peuvent en partie dépendre de deux logiques : Nous pouvons identifier pour l’Occitanie est soit un effet SAS ou l’accès au supérieur est expliqué par une volonté de choisir une formation pouvant ouvrir des perspectives pour le jeune étudiant en inter ou intra académie et dans ce cas, l’orientation doit être conçue comme une logique d’harmonisation et d’ouverture ; soit un effet NASSE où la proximité géographique exclusivement va déterminer le choix de la formation retenue dans le supérieur. La méthode vise à partir d’un travail cartographique, d’utiliser 3 types de données et d’analyser les territoires de réseaux en termes d’approche multicritères. D’une part, les données de caractérisations des 8 réseaux de lycées de l’académie, ensuite, apporter un regard croisé avec les données scolaires des lycées, et enfin, les données de parcours sup afin d’analyser les systèmes de proximités entre lieu d’études scolaires et lieux d’études dans le supérieur. L’hypothèse de déterminants territoriaux Les résultats L’étude en termes de demande et de mobilité acceptée des élèves à partir de ces huit réseaux aboutis à une typologie des réseaux de lycées : -Des entités géographiques des élèves les moins mobiles, correspond au réseau de Narbonne/Béziers, seulement 25% des élèves s’oriente vers des formations hors de l’Occitanie ce qui traduit à la fois de la sédentarisation mais également une logique de « fermeture » ; -Les réseaux de lycées intra-académique qui connaissent une polarisation forte et unique, à hauteur de près de 80%. C’est le cas de Sète, Pézenas, Clermont Lodève et celui de Montpellier et de façon moins marqué mais tout de même polarisé, les réseaux de Gard Sud et Perpignan où les effets de polarisation sont significatifs. -les réseaux qualifiés de multi-polarisés comme Gard Nord, Mende et Carcassonne qui sont sous des effets territoriaux plutôt équilibrés, entre 37 et 40 % des élèves se partageant dans les académies de la région Occitanie pour Carcassonne, et pour Mende entre Occitanie Est et les autres académies du sud et du centre de la France. -Les réseaux ruraux, périurbains et métropolitains peuvent aussi aider à la détermination des formes de mobilités estudiantines qui ‘il conviendra aussi d’analyser.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03807924 , version 1 (10-10-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03807924 , version 1

Citer

Marc Dedeire, Pascal Chevalier, Dimitri Bouyssou. Les réseaux de Lycées en Occitanie est (Académie de Montpellier) : Caractérisation des territoires des réseaux et logiques de proximités dans l’orientation des lycéens vers l’enseignent supérieur. 58 eme Colloque de ASRDLF - Transitions, Gouvernance territoriale et Solidarités, Sciences Po Rennes - UMR 6051 ARENES - ASRDLF, Jun 2022, RENNES, France. ⟨hal-03807924⟩

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