Les prières d’Auguste Comte
Résumé
Quand on pense au sens usuel de positivisme, on a peine à croire que Comte, à la fin de sa vie, ait pu passer chaque jour deux heures entières en prière. Certes, on sait qu'il avait fondé une nouvelle religion, dont il s'était même proclamé le grand prêtre mais, de la religion positiviste, on ne retient d'ordinaire que le calendrier des grands hommes et le système de commémoration qu'il lèguera à la Troisième République. Ce faisant, on oublie que la religion de l'Humanité comprenait aussi un dogme et un régime, et que son culte prenait trois formes : publique (les fêtes commémoratives) domestique (les sacrements) et privée, ou intime. Les prières ici reproduites 3 n'étaient pas destinées à la publication et n'occupent qu'une place marginale dans l'oeuvre de Comte mais, outre ce qu'elles nous apprennent sur la personnalité de leur auteur, elles mettent en lumière un aspect peu connu du positivisme religieux.
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