L'étude des évolutions de la théorie de la métaphore dans les rhétoriques ramistes de 1549 à la fin des années 1550 montre la place croissante accordée à la théorie aristotélicienne de la métaphore, théorie dont le concept essentiel est celui de l'energeia, la captation par le discours des propriétés du vivant. On observe l'accroissement de références explicites d'abord dans le corpus en français puis dans celui en français. Grâce à la rencontre des poètes de la Pléiade et des ramistes, le rôle des poétiques en langue vernaculaire semble ainsi jouer un rôle déterminant.